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MEMOIRES HAMADI
- Le chant du vent, du sable et de l’eau -


Hamadi Ahmed El-Hadj


QUATRIEME PARTIE : En tant que professeur de l’Algérie indépendante (1962 - 1981)


Chapitre 19 : Le long chemin devant le jeune pays (1962-1973 environ : 25-36 ans)

Changement de corps : de l’agriculture El’enseignement

   Le premier octobre 1962, l’année scolaire a commencEavec l’arrivée de certains enseignants désignés pour l’école de garçons et l’école de filles. Le maire devait signer le procès-verbal d’installation. Cette procédure a coupEcourt Etoute prévision qui visait la substitution de l’école laEue par l’école coranique. L’année scolaire 1962 / 1963 s’est passée entièrement perturbée. Le départ des enseignants français a causEun vide irremplaçable. Cette absence a troublEtoute l’année scolaire. L’école ne fonctionnait pas ! Dès mai 1963, vu la nécessitEabsolue, on m’a priEde travailler pour l’intérêt de la nation tout en laissant tomber l’intérêt personnel. Je l’ai acceptE Je me suis résignEEabandonner mon poste pour aller participer Eun examen de recrutement EEl-Goléa. Chose faite.
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Chapitre 20 : Inondation ETidikelt I (1965 : 28 ans)

C’est incroyable mais c’est vrai : le 8 janvier 1965

   Au début de janvier 1965, des pluies diluviennes se sont abattues sur la région d’Aoulef. En effet, lEoEl’eau était si précieuse et oEnous la mesurions au compte-gouttes, les inondations nous en ont apportEtellement qu’elles ont fini par détruire la totalitEdes constructions ! Certains oueds dont le lit n’avait pas reçu d’eau depuis longtemps, ont vu leur écoulement atteindre les villages. Certaines foggaras qui avaient existEdepuis des centaines d’années ont étEen partie détériorées. La liaison téléphoniques avec l’extérieur a étEcoupée, les routes vers les villes voisines se sont abimées dans la boue et toute la population d’Aoulef était donc isolée complètement. Toutes les maisons locales dont les murs en mélange d’argile et de sable ont étEimbibées et ont failli s’écouler.
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Chapitre 21 : Inondation ETidikelt I (1965 : 28 ans)

Les sinistrés

   Après plus d’une semaine, le sol sablonneux encore imbibEest devenu moins marécageux. L’alerte a étEdonnée simultanément par la voie de l’est EIn-Salah tout comme celle de l’ouest EReggan. C’était déjEle huitième jour. Les autorités EAlger ont étEenfin au courant de notre sort. Le 15 janvier, nous avons entendu Ela Radio l’annonce du sinistre au Tidikelt, particulièrement EAoulef. Les ministères EAlger se sont rendus compte de ce qui s’était passE Aoulef a étEdéclarée zone sinistrée ! Un ministre a étEdésignEpour se rendre immédiatement sur place pour évaluer les dégâts.

   Une sorte de pillage Ecause de la faim se manifestait malgrEla foi religieuse de la population. Les quelques militaires tiraient en l’air pour faire peur aux malveillants et cet acte a ramenEle calme.
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Chapitre 22 : En tant qu’enseignant ainsi qu’élu (1969 E1970 environ : 32- 37 ans)

Reportage de la NHK (télévision japonaise) sur Aoulef

   Suivant la proposition de M. Kobori, la chaine nationale NHK m’a choisi comme conseiller pour le reportage sur les foggaras et la région d’Aoulef. Le tournage a durEplus d’une semaine.

   Après la publication du livre de M. Kobori, Professeur de Géographie El’UniversitEde Tokyo, sur Aoulef et plus particulièrement sur la foggara, la télévision NHK a étEmotivée de faire un film sur ce système d’irrigation. Je me rappelais bien que M. Kobori était venu pour la première fois EAoulef en octobre 1961. Il avait consacrEune quinzaine de jours au profit de ses études sur le système de la foggara. En 1969 NHK en collaboration avec la télévision algérienne a fait un reportage sur Aoulef et a diffusEle film en Algérie et au Japon simultanément.
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Chapitre 23 : Mon fils Aboubekeur I (1974 E1975 : 37 E38 ans)

Evénement heureux : Docteur Ehrasam Hans

   Au début des années 70, Aoulef a eu un événement heureux. Un médecin suisse Ehrsam Hans, d’un esprit angélique a pris une décision honorable. Il est venu s’installer EAoulef pour être au service des habitants déshérités. Il avait étEmotivElors de son retour des pays sud Sahara via cette ville. Un des membres de sa famille était devenu mal El’aise, il avait eu besoin de passer El’hôpital. Il avait remarquEqu’il n’y avait pas de médecin. Il avait eu une idée dans la tête d’y revenir dans un proche avenir pour assurer le noble service de médecin au profit de l’humanitE Au cours du chemin de son retour EAoulef, il a trouvEun enfant sévèrement handicapEphysiquement EGhardaE. Avec consentement de sa famille, il l’a accompagnEet s’est occupEde ses soins.
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Chapitre 24 : Mon fils Aboubekeur II (1974 E1975 : 37 E38 ans)

La vie de mon grand-oncle

   Je me suis décidE durant mon séjour en France, d’aller EParis pour voir le vieux grand-oncle maternel Kaddour Mohammed qui avait quittEAoulef en 1911 quand mon père était tout petit. J’avais eu la chance de visiter la France deux fois. La première fois, c’était en 1952 étant tout jeune El’âge de quinze ans. Je n’avais pas pu me rendre seul EParis Eune distance de 160 km d’Auxerre. La deuxième fois, quand j’avais participEEun stage en France, je n’avais pas pu quitter au cours du programme. Cette fois-ci je me suis décidEcoûte que coûte de le rejoindre.

   D’après mon père, il avait voyagEavec Sidi Moulay Zaidane qui avait une chamelle. Le trajet était Edestination de Foggaret Ez-Zoua via In-Salah.
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Chapitre 25 : La paix et mes pensées (1974 E1981 : 37- 44 ans)

Participation au carnaval EBâle en Suisse

   En février 1974, apès avoir hospitalisEmon fils et visitEmon grand-oncle EParis, je suis allEvoir mon amie Mme. Germaine Winterberg EBâle en Suisse. J’y ai vu l’exposition consacrée EAoulef. Au mois d’avril 1967, elle, une suissesse au service du musée de Bâle était venue EAoulef. Elle avait séjournEdurant quinze jours au moins dans mon foyer. Elle avait profitEde mon aide pour son reportage sur l’artisanat, l’histoire, les mœurs et les superstitions. Cela lui avait permis plus tard de faire une exposition présentant la richesse des productions spirituelles dans la vie pittoresque d’Aoulef. Elles étaient exposées dans un pavillon assez important de ce musée. L’exposition était si splendide qu’elle avait étEprolongée longtemps.
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Chapitre 26 : Anecdotes : Communications reliant Aoulef avec l’extérieur

Femme pilote de la Belle Époque

   Pendant des siècles, les relations et les communications ne se faisaient avec Aoulef que par caravanes. Après la conquête française, la France a choisi Aoulef, en vue de sa position geographique, pour y installer un aéroport international. Toutes les nations européennes ayant des colonies en Afrique, au sud du Sahara, envoyaient leurs avions civils et militaires via Aoulef pour s’y alimenter en carburant.

   Je me rappelle d’une vieille dame qui est venue visiter notre école en 1952. Bien qu’elle fût petite et recourbée s’appuyant Eune canne, elle manifestait une vigueur remarquable.
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